La Transhumance
In Provence, a timeless ritual occurs each year: La Transhumance. It's a journey of shepherds and their flocks, from lowland pastures to alpine meadows, driven by seasonal forces. It's a ritual steeped in a history as enduring as the region’s rugged landscapes. La Transhumance is not just an event, but a way of life. It's a delicate symbiosis between land, labor, and culture. Last year, I had the extraordinary privilege of witnessing and photographing La Transhumance in Provence.
The photographs capture the resilience of tradition, but they also tell a story of the fragility of cultural heritage in an era of globalization, climate change, and economic upheaval. This story is not just a Provençal story; it is the story of rural traditions worldwide, and of a planet in flux. It's a story that's as much about resistance as it is about beauty—resistance to the erasure of local culture in the face of globalism, and resistance to the disconnection from nature that modernity demands.
The images are a window into a world that is rapidly disappearing. Climate change, with its unrelenting droughts and shifting ecosystems, threatens the viability of traditional agrarian practices. Globalization and the pressures of capitalism push the younger generations away from the fields and into cities. These traditions are not merely endangered; they are on the brink of extinction.
La Transhumance continues, but the question remains: for how much longer?
En Provence, un rituel intemporel se déroule chaque année : la Transhumance. C'est le voyage des bergers et de leurs troupeaux, une migration des pâturages de plaine vers les alpages, enracinée dans une histoire aussi ancienne que le paysage rocailleux de la région. La Transhumance n'est pas seulement un événement, mais un mode de vie—une symbiose délicate entre la terre, le travail et la culture. L'année dernière, j'ai eu le privilège extraordinaire de vivre et de photographier la Transhumance en Provence.
Ces photographies témoignent de la résilience de la tradition, mais aussi de la fragilité du patrimoine culturel à une époque de mondialisation, de changement climatique et de bouleversements économiques. Cette histoire n'est pas seulement celle de la Provence ; c'est celle des traditions rurales du monde entier et d'une planète en mutation. C'est une histoire de résistance autant que de beauté—résistance à l'effacement des cultures locales face à la mondialisation et à la déconnexion avec la nature qu'impose la modernité.
Ces images offrent une fenêtre sur un monde qui disparaît rapidement. Le changement climatique, avec ses sécheresses persistantes et ses écosystèmes en mutation, menace la viabilité des pratiques agricoles traditionnelles. La mondialisation et les pressions du capitalisme poussent les jeunes générations à quitter les champs pour les villes. Ces traditions ne sont pas seulement menacées ; elles sont au bord de l'extinction.
La Transhumance continue, mais une question demeure : pour combien de temps encore ?









































